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Blog de Jean-Michel Gurret

posté le 28-avril-2015
Ce que le sucre fait à votre cerveau : mémoire, dépression, stress ou encore sénilité, on fait le po

C’est bien connu, le sucre est mauvais pour la ligne et pour le cœur. Mais ce qu’on ignorait, c’est qu’il a aussi un effet négatif sur le cerveau. Plusieurs études soulignent qu’une surconsommation de sucre altère aussi bien les fonctions cognitives que notre bien­-être psychologique.

Bien sûr, en petites quantités, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Mais la plupart d’entre nous en consomment trop : on en trouve dans 74 % des plats industriels vendus en supermarché, sous différentes appellations (glucose, fructose, miel, sirop de maïs, etc.). L’Organisation mondiale de la santé préconise de ne pas dépasser 5 % des apports journaliers en calories.

Certes, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi le sucre nous rend accros, mais nous devons réellement prendre conscience des risques que les régimes à forte teneur en sucre font peser sur nos fonctions cérébrales et notre bien-­être mental.

Voici quelques informations sur les dangers de cette surconsommation pour notre cerveau.

Le sucre génère des envies irrépressibles

Comme n’importe quel aliment, il active les récepteurs du goût situés sur la langue. Ceux­-ci envoient des signaux au cerveau pour qu’il active le système de récompense et libère des hormones comme la dopamine. Or le sucre "prend le contrôle de ce système de récompense", explique le neuro-scientifique Jordan Gaines Lewis. Stimuler de temps en temps son cerveau avec un carré de chocolat est bien agréable et probablement inoffensif. Mais quand on le fait trop souvent, cela cesse d’être anodin.

"La suractivation entraîne toute une série de réactions néfastes. On peut être pris d’envies irrépressibles, par exemple, ou devenir moins sensible à la surconsommation de sucre", racontait la neuro-scientifique Nicole Avena dans une conférence TED. Des études ont d’ailleurs montré que le cerveau des enfants obèses réagissait différemment au sucré, et que leur système de récompense alimentaire était plus développé. Ce qui les prédisposerait à ressentir toute leur vie de fortes envies de sucre.

Il affecte la mémoire et nos capacités d’apprentissage

En 2012, une étude menée sur des rats à l’Université de Californie­ à Los Angeles a conclu qu’un régime riche en fructose ralentissait littéralement le cerveau, ce qui avait pour conséquence de perturber les facultés d’acquisition et de mémorisation. Les synapses des rats qui en avaient trop consommé étaient abîmées et la communication entre les cellules du cerveau s’en trouvait altérée.

Les rats développaient par ailleurs une résistance à l’insuline. Cette hormone, qui régule le taux de glucose dans le sang et les fonctions des cellules du cerveau, renforce également les connexions synaptiques. Les cellules peuvent ainsi mieux communiquer et enregistrer les informations. La surconsommation de sucre se traduit donc par une détérioration des fonctions cognitives liée à la baisse de la production d’insuline.

"L’insuline joue un rôle important dans la régulation de la glycémie, mais elle a peut­-être l’effet inverse sur le cerveau. Notre étude indique qu’une alimentation riche en fructose a un impact négatif sur le corps mais aussi sur le cerveau. Cela n’avait encore jamais été établi", déclare le Dr Fernando Gomez­Pinilla, directeur de l’étude.

Il peut entraîner un état dépressif ou de stress

Si vous avez déjà été en hypoglycémie, ces symptômes vous sont sans doute familiers : irritabilité, changements d’humeur, fatigue, confusion... Ils sont liés aux variations brutales du taux de sucre dans le sang : quand on mange un donut ou qu’on boit un soda, ce taux augmente brusquement, avant de chuter tout aussi vite, entraînant stress, mauvaise humeur ou déprime.

Mais les aliments riches en sucre et en glucides stimulent aussi la production de sérotonine, un neurotransmetteur qui améliore le moral. Elle n’est cependant disponible qu’en quantité limitée, et ne peut répondre à une suractivation permanente.

Selon le Dr Datis Kharrazian, expert en médecine fonctionnelle et auteur de Why Isn’t My Brain Working? ("Pourquoi mon cerveau ne fonctionne­-t-­il pas?"), ceci expliquerait l’apparition des symptômes dépressifs. Les chercheurs ont aussi démontré que l’hyperglycémie chronique favorisait les risques d’inflammation cérébrale, ce qui pouvait entraîner une dépression.

Ces effets toucheraient plus particulièrement les adolescents. Une étude récente de la faculté de médecine de l’université d’Emory, menée sur de jeunes rats, a établi un lien entre la surconsommation de sucre et les comportements dépressifs et anxieux.

Il agit comme un facteur de risque dans les déficiences cognitives et la sénilité

De plus en plus d’études laissent entendre qu’une alimentation trop sucrée serait un facteur propice à l’apparition de la maladie Alzheimer. Des recherches menées en 2013 suggèrent que la résistance à l’insuline et l’hyperglycémie (caractéristiques du diabète) augmentaient le risque de développer des maladies neurodégénératives, de type Alzheimer.

Elles apportent "une nouvelle preuve que l’hyperglycémie affecte aussi le cerveau", a confirmé l’endocrinologue Medha Munshi au New York Times. Certains scientifiques vont même jusqu’à surnommer Alzheimer le "diabète de type 3". Encore un signe que l’alimentation joue un rôle dans le développement de cette maladie.

Lu sur huffingtonpost.fr

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