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Blog de Jean-Michel Gurret

posté le 29-octobre-2007
Deuil et surpoids


J'ai de nombreuses consultations en face à face à mon cabinet de femmes qui ont pris du poids suite à un deuil, notamment, périnatal. Comme je remarque dans plusieurs blogs que c'est le cas, il me semble utile de faire un commentaire à ce sujet. La perte d'un enfant, quelque soit son âge est considérée comme la pire douleur qui soit. Ceci se vérifie également bien sûr, lors d'un accouchement thérapeutique, lorsque l'on constate une malformation du fœtus et que la décision est prise de mettre fin à sa vie. J'ai eu plusieurs mamans confrontées à ce problème vers leur sixième mois de grossesse, qui doivent se séparer de leur bébé. Souvent ce traumatisme est à l'origine d'une prise de poids importante, comme si il était alors nécessaire d'enfouir cette douleur sous une couche de graisse protectrice. Le travail consiste alors à affronter cette douleur, puis à accepter mentalement de réellement "couper le lien" qui rattache la maman à son bébé. Il s'ensuit généralement une véritable libération, qui s'accompagne souvent d'une perte rapide de poids. Je constate également le même processus sur des deuils anciens non faits, de parents ou de grands-parents.

Récemment encore, j'ai reçu un message d'une telle libération grâce à l'écoute d'un MP3 du programme qui a provoqué chez une dame une crise de larmes suivant d'un sentiment de légèreté.

Si vous êtes dans ce cas et que vous n'avez jamais osé aborder ce problème de front, sachez qu'il existe des techniques thérapeutiques douces, telle que l'hypnose, l'EMDR et la cohérence cardiaque entre autres, qui peuvent, avec l'aide d'un praticien compétent, vous permettre de vous libérer de votre fardeau.

A bientôt,

Jean-Michel

Toutes les réponses à ce message :

_6878_Doroth (Sceaux, 92) Posté le 22-11-2007 à 15:07


Bonjour à tous et particulièrement à Manou avec qui je vais continuer ma discussion... Le commandant de bord, lorsqu'il pilote son avion, il est "serein", car il connaît le fonctionnement de son appareil! Mais quand il se skratche et qu'il n'y a pas "erreur humaine", une enquête est faite et on extrait la boîte noire de l'avion pour connaître le dysfonctionnement. Tout le monde se skratche à un moment donné... Mais ce Tout le monde ne remet pas souvent(+tôt très rarement)en question son fonctionnement! Moi, qui envisage un de ces 4, de commencer une analyse, suis-je trop "faible" pour continuer à vivre avec mes souffrances? Je préfère penser, pour reprendre Freud, que nous sommes tous névrosés, et que par conséquent "analyser son fonctionnement profond" ne serait pas inutile!!!
Alors, maintenant, à savoir avec lequel : une psychanalyste, un psychiatre, un psychothérapeute, un hypnothérapeute, etc.

criquette2 (42) Posté le 22-11-2007 à 10:40

bonjour à toutes
auprès de nombreux problèmes depuis ma genesse,je me cachais derrière mes kilos,depuis que j'ai décidée de voir un thérapeute,il m' à fait partir toute mes ancienne souffrance et depuis je vais beaucoup mieux même si j'ai encore des petites angoisses à gérer.Pour moi de faire ce 1er pas après des années de souffrance ,ma était trés bénéfique et je remercie Jean Michel de m'avoir ouvert les portes du bonheure.Chacun porte sa croix jusqu'au jour ou un déclic se fait,et que l'on décide d'en faire part à un professionnel.
bonne journée à toute criquette

Manou (95) Posté le 22-11-2007 à 10:02

Bonjour Dorothée,
Je n'ai pas de méthode à conseiller, je crois que c'est à chacun à trouver la sienne. Va sur Internet, renseigne toi. Moi, je vois un psy mais j'en avais déjà vu un après avoir accouché de mon bébé DCD et je fais du Taï Chi maintenant en plus. J'ai repris des études et je m'accorde plus de temps pour moi.. Tu as raison quand tu dis que tout le monde n'a pas besoin d'ouvrir sa boite (qu'elle soit noire ou pas !) mais si on a en a besoin, il faut le faire sinon, on peut en crever. Mais cela fait très peur par moment, la peur de tout changer, de se bouleverser à l'intérieur et donc de bouleverser l'extérieur aussi. Mais cela m'a été nécessaire et je vais de mieux en mieux. Je travaille maintenant sur la relation à mon corps et donc sur l'image de moi, d'abord face à moi et face aux autres.Ce programme peut donc m'aider je pense dans ma démarche pour moi.
Tu vas trouver, sois en convaincue.
Alors plein de courage et de regard positif !

_6878_Doroth (Sceaux, 92) Posté le 21-11-2007 à 23:41


Je n'avais pas lu le message de Taoiste... Merci aussi pour ta réponse! Pourquoi est-ce si difficile pour certains et pas pour d'autres? Je sais bien que nous sommes tous différents, mais quand-même! Tout le monde n'a pas besoin d'ouvrir sa boîte noire pour avancer, pour comprendre son fonctionnement!

_6878_Doroth (Sceaux, 92) Posté le 21-11-2007 à 23:26


Merci Manou pour ton éclairage! Je suis consciente que c'est un travail de longue haleine : que pour dénouer le sac de noeud, il faut du temps... et faire appel à un professionnel. Mais lequel?
Quel professionnel as-tu choisis? Sa "méthode" te convient-ellel? J'espère que ton chemin ne sera pas trop long!
Bon courage et à très bientôt!
Bien le bonjour aux autres!

Taoiste (31) Posté le 21-11-2007 à 16:45

Peut on retrouver la confiance tout seul ? A cette question, en pro de l'accompagnement je répondrai à la normande, des fois oui, des fois non. En décodage biologique, il ne s'agit pas seulement par exemple de connaître la cause initiale du conflit qui a fait que l'on a "programmé tel mal" pour que le mal disparaisse. Les processus de guérison sont inexplicables et si je savais cela, je serai un dieu... Or je ne suis qu'un homme... Pourquoi cela marche avec certains ou certaines et pas avec d'autres ? Pourquoi notre "inconscient" préfère nous laisser dans la mal-a- dit (l'obésité en étant une forme) plutôt que guérir ? Certes au départ le choix pour lui était maladie ou mort et entre les deux il choisit la maladie. Mais à intention positive équivalente, pourquoi persister dans ce mal ? Vaste sujet...
Donc pour en revenir à la question initiale, il me semble qu'une aide est nécessaire c'est bien pour cela que je suis aussi là, alors que je connais et dispense les mêmes méthodes ou presque sur autrui... Mais l'autre n'est pas soi

Manou (95) Posté le 21-11-2007 à 11:04

Bonjour,
Je réponds à Dorothée qui pose la question: "peut-on retrouver la confiznce tout seul...". Je ne crois pas: la source du problème est infiniment plus complexe et je crois que dans tout problème, il y a plusieurs paramètres. Alors, même en identifiant la source, ce n'est pas pour autant que le problème est réglé. Je crois que la question est:pourquoi cette difficulté me submerge, pourquoi je n'arrive pas à avancer, pourquoi je ne m'aime pas, pourquoi je me cache derrière mon gras, sous des vêtements informes...pourquoi je ne m'aime pas ?
C'est du moins le chemin que j'essaie de prendre avec moi-même, avec de l'aide, mais mon regard sur moi est le plus important. Alors, le deuil, oui, s'il suffisait de pleurer pour que cela se règle... mais il y a l'acceptation de la douleur, de la perte, et de tout ce que cela change dans ma vie. Et pour cela, se faire aider ma semble important. C'est comme cela que j'y arrive petit à petit !
Bonne journée et plein de courage à toutes.

Clo60 (Chantilly, 60) Posté le 20-11-2007 à 18:08

Bonsoir à tous, je vis moi aussi à l'intérieur d'une carapace de graisse, pour éviter de sembler dure. De très nombreux deuils dans une période de 10 ans - j'avais entre 35 et 45 ans : famille, amis, bébés, l'hécatombe. Je suis devenue de plus en plus grosse, malgré analyse, thérapie cognitive, régimes en tout genre, nutritionniste. J'espère cette fois pouvoir me voir vivre dans le miroir, sans ma carapace. Je me sens encore atrocement seule, et j'arrive à décourager les autres de m'approcher, par mon surpoids et par mon évitement. Il est grand temps que ça change ! Merci pour votre aide

_6878_Doroth (Sceaux, 92) Posté le 20-11-2007 à 15:05


Bonjour à tous!
Je voulais rebondir sur ce qu'a dit Taoiste. En effet, en travaillant sur moi, j'ai pu repérer la période où j'ai commencé à "absorber" du poids... J'ai "mangé, mangé", au point de ne plus pouvoir digérer la situation que j'étais en train de vivre! Et lorsqu'on ne "digère" plus, on grossis... EN GROS! Le fait de se remplir "pour faire masse, pour éloigner l'autre, pour se protéger, pour se réconforter" est bien vu! Mettre un mot sur est très important pour la personne en souffrance; Et c'est ce que je fais en lisant, en écoutant des émissions, en parlant avec ma meilleure amie qui est suivie depuis 7 ans par un psychiatre. Alors peut-on retrouver le chemin de la confiance tout seul, en ayant identifié la source du problème? ou a-t-on besoin d'une aide psy.?
A+

criquette2 (42) Posté le 18-11-2007 à 21:54

bonsoir diane
j'espère que ce que je vais dire vas t'aider à prendre une décision et te sentir mieux.En décembre 2005 ,le 20 exactement ,je suis rentrée à l'hôpital belvu à st etienne pour un accouchement thérapeutique, j'en été au début du 6ème moi de grossesse.J'ai vécu l'enfer.Les fêteS de Noël dur ?j'ai vue un psy,cela ma fait du bien, jusqu' au début des vacances de la Toussaint de cette année ou je me sentais replonger,j'arivais à 109kg et j'ai compris que cela ne s'arrêterai plus
.Là j'ai eu un déclic et contacter Jean Michel Gurret, j'ai eu une 1ère séance et cela allait un peu mieux.A la suite de ce rendez vous,je me suis inscrite à je mincis et je garde mon poids idéal.EN écoutant 1 des mp3 j ai ressentit un bien être, au bout de quelques minute une boule énorme c'est formée au niveau del'estomac,s'ent est suivie une crise de larmes extrément violante de 10mn environs, jai cru que cela ne s'arreterais pas.A la suite de cette crise de larmes et de douleur ,j'ai ressentit un soulagement et je me sentais plus légère,avec une sensation bizarre.
J'ai envoyé un mel à mon thérapeute,J.M m'a expliqué que je venait d'accepter de laisse partir mon bébé.MAIS QU IL SERAIT A TOUT JAMAIS DANS MON COEUR.Maintenant j'en parle sans angoisse ni peur et calmement et le fait de m'incrir à ce programme, j'ai perdu presque 9kg.
J'espère que j'aurai pu vous aider et que des portes s'ouvriront devant vous .Nous avons tous le droit au bonheur.

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