posté le 13-janvier-2016
La France adopte une loi sur la maigreur excessive des mannequins
Les députés français ont adopté une loi visant à lutter contre la maigreur excessive des mannequins, en rendant obligatoire un certificat médical et la mention "photo retouchée" le cas échéant.
Le texte adopté stipule que l'activité considérée est conditionnée à la délivrance d'un certificat médical, qui devra attester que "l'état de santé du mannequin, évalué notamment au regard de son indice de masse corporelle, est compatible avec l'exercice de son métier".
Toute infraction à cet article est passible de six mois d'emprisonnement et de 75.000 d'euros d'amende.
Dans une précédente version, le texte évoquait une mesure soumettant l'activité de mannequin à un indice de masse corporelle (IMC) minimal pour lutter contre la maigreur excessive. Cette proposition n'a pas été retenue pour redonner sa place au médecin du travail et élargir l'examen à d'autres paramètres (morphologie, sexe, âge, histoire alimentaire, recherche d'absence de menstruation...).
Les députés ont également validé un article stipulant que les photographies de mannequins dont l'apparence corporelle a été modifiée "afin d'affiner ou d'épaissir la silhouette", doivent être accompagnées de la mention "Photographie retouchée".
Une proposition sur le délit d'incitation à la maigreur excessive, qui visait notamment les sites internet dits "pro-ana" (pro-anorexie), avait été supprimé du projet de loi santé fin novembre. Cette infraction devait être passible d'un an de prison et 10.000 euros d'amende.
Cette proposition avait suscité une réaction hostile des professionnels et des associations de prévention et de lutte contre les troubles alimentaires.
La présidente de la commission des Affaires sociales, la socialiste Catherine Lemorton, avait en outre souligné qu'une "récente étude scientifique a montré que les auteurs des sites web visés par cette disposition souffrent eux-mêmes de troubles du comportement alimentaire" et pourraient être encore plus fragilisés par une répression pénale.
Entre 30 et 40.000 personnes, des adolescentes dans 90% des cas, souffrent d'anorexie mentale, une des pathologies psychiatriques ayant la plus forte mortalité.
Lu sur leparisien.fr
|
0 commentaires |
Commenter |
|
posté le 11-janvier-2016
Maigrir : c’est prouvé, tout est dans la tête !
Maigrir, c’est tout un poème. Un jour on nous préconise ce nouveau régime miracle, l’autre jour ce sport tendance qui fait perdre les kilos en trop… À force, on ne sait plus très bien où donner de la tête ! Ça tombe bien, notre tête pourrait bien être la solution à nos problèmes de tour de taille.
Une nouvelle étude* américaine vient préciser le rôle du mental dans le processus de perte de poids, et il est essentiel : maigrir, c’est d’abord dans la tête ! Pourtant, selon le Dr Diane Robinson, neuropsychologue, « la plupart des gens se focalisent sur les aspects physiques de la perte de poids, comme le sport et les régimes ». Or, d’après les chercheurs, c’est d’abord un déclic, une prise de conscience qui permettrait de maigrir et surtout de tenir sur la durée.
Avant de s’engager dans des régimes lourds et contraignants, il faudrait donc travailler son mental : apprendre à gérer ses émotions, à contenir son stress et son anxiété. Car la nourriture a un quotient émotionnel très fort et les efforts fournis pour maigrir peuvent être sabotés par un simple coup de blues qui nous pousserait à engloutir frénétiquement un pot de pâte à tartiner. « Il ne suffit pas d’être conscient de ce phénomène, il faut l’anticiper et le travailler », assure le Dr Robinson.
Pour cela, elle conseille de tenir un journal dans lequel on relève notre état d’esprit au moment de manger tel ou tel aliment, afin d’identifier les comportements « malsains ». C’est une première étape qui permet d’établir notre relation plus ou moins pathologique avec la nourriture. Ensuite, on passe à l’action ! « Pour maigrir, on n’hésite pas à engager un coach sportif… Alors, pourquoi pas un psy ? » Ça, c’est dit !
* L’étude a été menée par le groupe de centres hospitaliers Orlando Health, en Floride.
Lu sur femmeactuelle.fr
|
0 commentaires |
Commenter |
|
posté le 8-janvier-2016
Manger sainement coûterait 1,10 euro de plus par jour et par personne
Une étude sur les habitudes alimentaires de plusieurs pays révèle le surcoût d'une alimentation équilibrée.
Il suffirait de dépenser 1,10 euro de plus par jour et par personne pour avoir une alimentation saine, selon une étude scientifique (lien en anglais) réalisée dans une dizaine de pays à revenus élevés ou moyens, publiée vendredi 6 décembre. Les chercheurs ont utilisé les résultats de 27 enquêtes déjà publiées et portant sur les habitudes alimentaires dans sept pays riches, dont la France, les Pays-Bas, l'Espagne, la Suède, la Nouvelle-Zélande et le Canada, et deux pays émergents, le Brésil et l'Afrique du Sud.
Ces habitudes ont été classées en fonction de leur impact sanitaire, avec des notes plus élevées accordées à une alimentation riche en fruits, légumes, poissons et noix qu'à une nourriture riche en viande ou en aliments transformés. En comparant les coûts, les chercheurs ont montré que l'alimentation la plus saine coûtait en moyenne 1,50 dollar (soit 1,10 euro) de plus par jour et par personne que l'alimentation la moins bonne pour la santé.
"Ces travaux fournissent le tableau de plus complet à ce jour du véritable surcoût d'une alimentation saine", explique Dariush Mozaffarian, de la Harvard Medical School, qui a participé à l'étude publiée sur internet par la revue BMJ Open, membre du groupe British Medical Journal (BMJ). Selon lui, sur un an, le surcoût atteindrait 550 dollars (environ 400 euros), ce qui peut constituer "un vrai fardeau pour certaines familles" et nécessiter des "compensations".
francetvinfo.fr
|
0 commentaires |
Commenter |
|
posté le 6-janvier-2016
En Janvier, on se régale avec les choux de Bruxelles
Les choux de Bruxelles appartiennent à la famille des crucifères. Peu caloriques (40 Cal pour 100 g), ils fournissent des fibres, intéressantes pour le transit, apportent du bêta-carotène pour la vue et la peau, et des vitamines B pour bien utiliser l’énergie. Plus du phosphore, pour les os et les dents.
Ils contiennent deux fois plus de vitamine C que les autres légumes verts (même après cuisson). Un sérieux avantage en plein hiver !
Consommé régulièrement, le chou de Bruxelles participerait efficacement à la prévention des cancers.
Faites-en des poêlées avec des lardons, c'est délicieux...
|
0 commentaires |
Commenter |
|
posté le 4-janvier-2016
Ces adolescents qui ont peur de prendre du poids
Une recherche sur des garçons et filles de 13 ans dévoile que 6 filles sur 10 et 4 garçons sur 10 ont peur de prendre du poids et de devenir gros.
L'étude a été menée par le UCL Institute of Child Health au Royaume-Uni, en collaboration avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine.
Les données ont été récoltées auprès de 7000 participants. Les résultats démontrent qu'encore une fois, les filles sont très préoccupées d'un possible surpoids, en comparaison avec les garçons (11,5 % contre 4,7 %). Cependant, les garçons sont désormais plus préoccupés qu'avant par leur poids.
D'autre part, la recherche dévoile que :
- La moitié des filles et 40 % des garçons évitent la malbouffe;
- Le quart des filles et 14,5 % des garçons restreignent leur alimentation en sautant des repas ou en se faisant vomir;
- 34 % des filles et 21 % des garçons sont en colère ou vivent de la détresse à cause de leur poids ou de la forme de leur corps.
La responsable de la recherche, Dre Nadia Micali, est préoccupée parce que les troubles de l'alimentation sont « plus présents chez les préadolescents et adolescents que précédemment ». Selon elle, il faut rapidement venir en aide à ces jeunes.
sante.canoe.ca
|
0 commentaires |
Commenter |
|
|