posté le 16-septembre-2015
La dépression mène à l'obésité et vice versa chez les adolescentes
Les adolescentes qui souffrent d'obésité ont un plus grand risque de dépression quelques années plus tard et vice versa, selon une étude américaine publiée dans l'International Journal of Obesity.
Naomi Marmorstein de l'Université Rutgers et ses collègues ont analysé les données concernant 1500 garçons et filles suivis de l'âge de 11 ans à 24 ans.
La dépression survenant au début de l'adolescence était liée à un risque plus élevé d'obésité à la fin de l'adolescence.
Et, l'obésité à la fin de l'adolescence était liée à la dépression au début de l'âge adulte. Chez les garçon, aucun lien statistiquement significatif n'était constaté entre la dépression et l'obésité.
Cette étude n'était pas conçue pour identifier les causes du lien entre l'obésité et la dépression. Mais d'autres études ont suggéré que la dépression peut favoriser l'obésité par une augmentation de l'appétit, des troubles du sommeil et une léthargie alors que l'obésité peut conduire à la dépression en raison de la stigmatisations, d'une faible estime de soi et d'une mobilité réduite.
"Quand une personne est jeune, ses habitudes alimentaires et d'activité ainsi que les mécanismes d'adaptation sont en développement", souligne la chercheuse. "Donc, si elle connaît un épisode dépressif à 14 ans, elle peut être plus à risque que de mauvaises habitudes persistent." Par ailleurs, les messages négatifs de la société et les taquineries peuvent être très douloureux, souligne-t-elle.
"Quand une adolescente reçoit un traitement pour la dépression, le clinicien pourrait envisager d'intégrer des aspects relatifs à l'alimentation saine et à l'activité", suggère-t-elle. L'exercice présente aussi l'avantage d'aider dans le traitement de la dépression.
lu sur psychomedia.qc.ca
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posté le 14-septembre-2015
Alimentation: trop cuire peut nuire
Lorsqu'un aliment est cuit à trop haute température, des composés dangereux pour la santé se forment. L'Académie de pharmacie émet des recommandations pour limiter l'exposition à ces produits.
Ça sent bon le grillé? Danger! L'Académie nationale de pharmacie a mis en garde contre les aliments cuits brutalement ou à haute température. En cause, la glycation des protéines, ou «réaction de Maillard», et les «produits de glycation avancée» (AGE) qui se forment à la suite de cette réaction.
La glycation est une réaction chimique au cours de laquelle les molécules de glucose se fixent à des protéines. C'est une réaction naturelle, qui se produit par exemple en cas d'hyperglycémie. Chez les diabétiques, la mesure de l'hémoglobine glyquée (part de l'hémoglobine qui a fixé du sucre) reflète le taux de sucre dans le sang dans les trois derniers mois et permet de surveiller si le diabète est bien équilibré.
Mais les «produits de Maillard» se forment aussi sous l'effet de la chaleur, en particulier en présence d'oxygène, lors de la cuisson des aliments riches en asparagine (un acide aminé) et en amidon (un glucide). Lors d'une séance de l'Académie nationale de pharmacie consacrée à la réaction de Maillard, le Pr Jean-Luc Wautier, de l'Université Denis-Diderot (Paris), a expliqué qu'elle était «responsable de la couleur brune de certains pains, du pain d'épice, des sirops colorants, des boissons alcoolisées ou des sodas». On lui doit aussi le goût et la consistance particulière des aliments frits.
Huit aliments à risque
Depuis une trentaine d'années, on sait que les AGE ont «un effet délétère en s'accumulant dans l'organisme», a expliqué l'Académie de pharmacie dans ses recommandations. Parmi ces AGE, l'acrylamide, découverte en 2002 par des chercheurs suédois, est potentiellement cancérigène et neurotoxique. En janvier dernier, une étude américaine publiée dans les Pnas établissait un lien entre AGE, syndrome métabolique et maladie d'Alzheimer. Enfin, selon une étude (pas encore publiée) menée par le Pr Boulanger, spécialiste de la biologie du vieillissement à l'Université Lille 2 et qui a présenté les travaux de l'Académie, les AGE pourraient entraîner une plus grande rigidité des artères, responsable d'hypertension.
L'OMS a listé huit aliments (frites, frites au four, croustilles de pomme de terre, céréales, pain grillé, biscuits, pain blanc et café) à l'origine de 80 % des apports en acrylamide. Pour réduire ces risques, l'Académie de pharmacie recommande donc aux particuliers de limiter leur consommation de tels aliments, mais aussi de limiter la formation d'acrylamide en «surveillant l'huile de friture ou de cuisson», ainsi qu'en évitant «de faire dorer à l'excès les produits» et «de consommer les zones les plus brunies lors de la cuisson». Les industriels sont, eux, encouragés à utiliser les cuissons douces, et à privilégier des techniques limitant la formation d'AGE.
Mieux les étudier
Par ailleurs, estime l'Académie, les autorités devraient veiller à ce que les effets de ces produits de la glycation soient mieux étudiés, que les consommateurs soient davantage informés des dangers et de la quantité d'AGE contenus dans les produits qu'ils achètent, enfin de développer les technique de dosage.
«Il nous est impossible de vivre sans glucose ni oxygène, la formation d'AGE est donc inévitable, estimait le Pr Wautier à l'Académie. Mais des mesures diététiques et thérapeutiques peuvent en limiter la synthèse et leurs conséquences.»
lu sur http://sante.lefigaro.fr/
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posté le 12-septembre-2015
Les 10 règles nutritionnelles contre le vieillissement oculaire !
Avec l’âge, notre fonction visuelle a tendance à s’altérer. Certaines mesures alimentaires peuvent ralentir ce phénomène.
Voici 10 règles d’or pour conserver une bonne vue, le plus longtemps possible !
Du poisson, au moins deux fois par semaine, tu mangeras
Du poisson gras tu choisiras, à chaque fois que possible
Les huiles tu varieras ; celle de colza et de noix tu préféreras
5 fruits et légumes par jour tu consommeras
Les légumes et fruits colorés – verts, jaunes et rouge – tu aimeras
Les épinards, choux (verts et frisés), le cresson, la laitue tu adopteras
Les noix, le pain complet, les champignons, la mâche, les agrumes, les œufs tu ne craindras pas
Les huîtres, les moules, les crevettes et autres crustacés et mollusques tu adopteras
Les aliments trop gras, trop sucrés et trop riches en calories tu fuiras
L’activité physique tu pratiqueras; le soleil et le tabac tu éviteras
Merci à passeportsante.net
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posté le 9-septembre-2015
Obésité: la génétique pointe le rôle de la salive
Avoir une salive pauvre en une enzyme, l'amylase, qui sert à digérer des sucres complexes que l'on trouve dans les pâtes et le riz, favoriserait la propension à devenir obèse, selon une étude basée sur une analyse génétique.
Chacun possède plus ou moins de copies du gène de l'amylase salivaire, avec des variations allant de une à vingt copies.
Les personnes qui ont le plus petit nombre de copies du gène de l'amylase salivaire (et ainsi peu de cette enzyme dans leur sang) ont un risque multiplié par 10 de devenir obèses, selon l'équipe internationale, coordonnée par le Pr Philippe Froguel (CNRS/Institut Pasteur de Lille/Imperial College London).
Chaque copie de ce gène en moins augmente de 20% le risque d'obésité, d'après ces travaux, parus dimanche dans la revue spécialisée Nature Genetics, qui démontrent pour la première fois le lien génétique entre la digestion des glucides complexes et l'obésité.
Les céréales et le pain, les pâtes, le riz et les pommes de terre, les légumes secs, contiennent de l'amidon encore appelé sucre lent.
Depuis le début de l'agriculture, il y a 10.000 ans, le nombre des copies du gène "AMY1" de l'enzyme salivaire, situé sur le chromosome 1, a augmenté dans l'espèce humaine, dotant les hauts sécréteurs d'amylase salivaire d'un avantage nutritionnel sélectif.
Un milliard de personnes sont actuellement en surpoids. La sédentarité, l'alimentation déséquilibrée font partie des éléments favorisant l'obésité, mais il existe également des facteurs génétiques prédisposants. Environ 5% des personnes très obèses sont porteuses d'une mutation d'un des gènes contrôlant l'appétit qui est suffisante pour les rendre obèses. Des études récentes ont par ailleurs identifié 70 gènes de l'obésité commune, mais leur impact est faible et n'explique qu'une petite partie du risque génétique (4%). A elle seule, la région du génome contenant le gène AMY1 expliquerait près de 10% du risque génétique.
Deux hypothèses sont avancées pour expliquer ce rôle, favorisant l'obésité, de la déficience en amylase salivaire. La mastication des aliments et leur digestion partielle dans la bouche pourrait avoir un effet hormonal entraînant une satiété moindre chez ceux ayant moins d'amylase. Selon l'autre hypothèse, la mauvaise digestion des amidons pourrait modifier la flore intestinale et ainsi contribuer indirectement à l'obésité voire au diabète comme le suggèrent de premières études réalisées chez des personnes dont la salive est riche ou pauvre amylase. Les personnes qui ont peu d'amylase salivaire ont ainsi une glycémie anormalement élevée quand elles mangent de l'amidon.
Ces résultats ouvrent des perspectives de prévention et de traitement de l'obésité prenant en compte la digestion des aliments et leur devenir intestinal, selon les chercheurs.
lu sur lereseausantesocial.fr
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posté le 7-septembre-2015
Boire de l'EAU avant les repas, un geste minceur qui marche
Simple et peu coûteuse, cette habitude a un impact léger mais réel, montre une étude britannique.
En matière de régime, les solutions les plus simples sont parfois les meilleures. Des chercheurs anglais de l'université de Birmingham ont montré que boire de l'eau avant de manger aide à perdre du poids pendant un régime. Une méthode peu coûteuse et accessible à tous qu'ils recommandent de démocratiser dans une étude publiée en août dans le journal Obesity. Pour eux, cette habitude doit maintenant être promue par les professionnels de santé et dans les campagnes de santé publique.
«La beauté de cette méthode est sa simplicité», explique le docteur Helen Parretti, professeur à l'université de Birmingham et responsable de l'étude. L'eau agit comme un coupe-faim, elle remplit l'estomac avant le repas et réduit l'appétit. Non seulement la personne perd plus de poids, mais en plus elle ressent moins la sensation de manque - ce dernier constat n'étant pas expliqué par l'étude.
Eau du robinet
Pendant douze semaines, 84 adultes âgés de 56 ans en moyenne et souffrant d'obésité (avec un IMC supérieur à 30) ont accepté de suivre un régime personnalisé. Au début de l'expérience, tous les volontaires ont reçu pendant 30 minutes les conseils d‘un coach sur leur mode de vie, leurs habitudes alimentaires. Par exemple: réduire les apports en graisses, augmenter leur consommation de légumes, de fruits et avoir une activité physique régulière.
Sur l'ensemble du groupe, 41 volontaires ont été invités à boire un demi-litre d'eau du robinet, une demi-heure avant de passer à table. L'eau gazeuse, les sodas ou les boissons sucrées ayant été interdits dans le cadre de l'étude. Les autres participants devaient simplement s'imaginer le ventre plein avant le repas. Une consigne volontairement inefficace pour pouvoir comparer les bienfaits de la prise d'eau avant le repas.
Peu de contraintes
Au terme de l'expérience, le groupe des buveurs a perdu en moyenne 2,4 kg, tandis que les autres avaient maigri de 1,2kg en moyenne. Une habitude d'autant plus efficace qu'elle est régulière: ceux qui disaient boire leur pinte d'eau avant les trois repas principaux de la journée ont perdu en moyenne 4,3kg sur l'ensemble de l'expérience.
Le bénéfice de 1,3 kg sur 12 mois ne parvient pas à rivaliser avec les promesses des remèdes miracles. Mais pour les chercheurs, ce geste porte ses fruits sur une longue période. Avec peu de contraintes et de frustrations, cette petite habitude quotidienne pourrait permettre d'éviter les rechutes.
«Habituellement, une personne qui mange moins pendant un repas compensera avec le suivant. Le fait que ces résultats se maintiennent sur douze semaines est intéressant», explique au Figaro Jean-Michel Lecerf, médecin spécialiste en nutrition et chercheur à l'Institut Pasteur de Lille. En revanche, pour lui, il reste encore à prouver que cette méthode marche sans varier les habitudes alimentaires. «Il ne suffit pas de remplir l'estomac d'eau pour maigrir, il faut aussi changer ses mauvais réflexes», conclut-il.
Lu sur http://sante.lefigaro.fr/
Photo : europe1.fr
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