posté le 13-novembre-2015
La couleur des aliments
La couleur rouge serait dissuasive dans la perception de la nourriture. "Le rouge pourrait être utilisé pour présenter de la nourriture aux gens qui doivent rationner leur alimentation..." d'après une étude de la revue scientifique Flavour.
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posté le 11-novembre-2015
Avoir trop de sucre dans le sang serait lié à des problèmes de mémoire
S'il est connu que les taux élevés de sucre dans le sang des diabétiques sont corrélés à des problèmes de mémoire, une nouvelle étude révèle que ce phénomène pourrait aussi concerner les personnes dont le taux de sucre dans le sang est inférieur à celui d'un diabétique.
Des taux de sucre dans le sang élevés, mais toutefois nettement inférieurs à ceux d'un diabétique, seraient liés à des problèmes de mémoire, selon une étude allemande. Si ce phénomène avait déjà été démontré pour les personnes diabétiques ainsi que celles en état de prédiabète, cette nouvelle étude révèle son existence pour des individus dont le taux de sucre dans le sang est inférieur aux seuils considérés comme pathologiques.
Pour parvenir à ce résultat, la neurologue Agnes Flöel (Faculté de Médecine Charité de Berlin, Allemagne) et ses collègues ont recruté 141 volontaires. Âgés de 50 à 80 ans, aucun de ces derniers n'était diabétique, ni ne présentait de troubles de la mémoire.
Dix heures après leur dernier repas, tous les volontaires ont effectué une prise de sang. Puis ils ont été soumis à un test de mémoire (connu sous le nom de « Rey Auditory Verbal Learning Test »), au cours duquel ils ont eu pour mission de mémoriser un nombre maximal de mots dans un groupe de 15 mots, et ce en les répétant au bout de différentes périodes de temps.
Résultat ? Les volontaires dont les taux de sucre dans le sang étaient les plus élevés ont présenté des performances inférieures à ceux dont les taux de sucre dans le sang étaient bas.
Ce résultat signifie-t-il que les taux de sucre dans le sang élevé engendrent des problèmes de mémoire ? Pour l'instant, il est impossible d'affirmer l'existence d'un tel lien de cause à effet. Ce qui a été observé est une simple corrélation, que de nouvelles expériences devront analyser plus en détail afin d’en comprendre la nature.
Toutefois, il faut signaler qu'une étude menée en 2012 avait mis en évidence l'existence d'une corrélation entre des taux de glucose dans le sang élevé et la présence de lésions dans l'hippocampe, cette zone du cerveau impliquée dans les processus de mémoire (accéder à l'étude « Higher normal fasting plasma glucose is associated with hippocampal atrophy »).
Enfin, il est à noter qu'une précédente étude avait déjà pointé le fait que des personnes âgées dotées d'un taux de sucre dans le sang élevé, mais toutefois inférieur à celui d'un diabétique, étaient plus enclins à développer des problèmes cognitifs que les personnes du même âge doté d'un taux de sucre dans le sang plus bas (accéder à l’étude « Glucose Levels and Risk of Dementia »).
journaldelascience.fr
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posté le 9-novembre-2015
Pourquoi résiste-t-on (parfois) à la tentation ?
L’hippocampe, siège cérébral de la mémoire épisodique, permet aussi d’imaginer des événements futurs. Cette fonction joue un rôle clé lorsqu'on choisit une récompense à long terme au détriment d’une satisfaction immédiate.
Ce fraisier dans la vitrine du pâtissier vous fait de l’œil… Ou bien ce petit verre en terrasse au soleil… Ou encore cette cigarette à la pause café… Pourquoi résister ? Peut-être parce que votre santé ou votre bien-être risquent d’en pâtir à long terme. À long terme : là est la difficulté. Pourquoi certaines personnes résistent aux plaisirs immédiats – pour garder la ligne par exemple –, alors que d’autres cèdent souvent – au détriment de leur santé ?
L’équipe de Mathias Pessiglione, de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière et de l’Université Pierre et Marie Curie à Paris, a montré que l’hippocampe, siège cérébral de la mémoire épisodique, joue un rôle central dans la prise de décision, notamment parce qu’il permet aussi d’imaginer des événements futurs.
Les neuroéconomistes s’intéressent aux choix inter-temporels depuis des décennies : comment choisir entre des récompenses modestes, mais immédiates, et des bénéfices importants, mais lointains ? Jusqu’à présent, on étudiait ces décisions en proposant à des volontaires de choisir entre des options combinant un enjeu monétaire et un délai, par exemple gagner 10 euros immédiatement ou 50 euros dans un mois. Ces études, réalisées en imagerie cérébrale fonctionnelle, ont montré que les participants qui savent patienter présentent une activité plus importante de la région dorsolatérale du cortex préfrontal, une aire impliquée dans la maîtrise du comportement.
Mais ce ne serait pas tout. Car, selon les neuroscientifiques français, « on peut percevoir une récompense immédiate avec les sens – on goûte au fraisier ou au verre de vin –, alors que l’on ne peut qu’imaginer les récompenses futures. » Pour déterminer si l’imaginaire entre en jeu quand on doit résister à la tentation, les neuroscientifiques ont proposé à une vingtaine de volontaires des choix inter-temporels faisant intervenir des options concrètes, tels des aliments ou des activités culturelles ou sportives. Ces options étaient présentées soit sous forme de photographies (pour les récompenses visibles immédiatement), soit sous forme de textes (pour les récompenses futures que l’on doit alors imaginer). Pendant que leur activité cérébrale était enregistrée en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, les participants devaient répondre à des questions telles que : « Préférez-vous un paquet de chips maintenant ou un dîner sur un bateau parisien dans un mois ? » ; « Préférez-vous une heure de bowling gratuit maintenant ou une place pour la finale de Roland Garros en juin prochain ? » ; ou encore « Préférez-vous une visite à la Ménagerie du Jardin des plantes maintenant ou une place de concert dans un club de jazz parisien dans un mois ? ».
Par rapport aux individus optant pour la récompense immédiate et directement observable, les personnes qui choisissaient les récompenses futures et imaginées présentaient, au moment où elles se décidaient, une activité supérieure de leur hippocampe, une région impliquée dans la mémorisation des épisodes passés. Cette partie du cerveau est aussi une des premières atteintes – elle s’atrophie – chez les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Or de tels patients soumis à la même expérience ont tendance à préférer la récompense immédiate, c’est-à-dire la photographie, beaucoup plus souvent que des sujets sains. Ce comportement pourrait être dû à leur incapacité à imaginer les récompenses proposées dans le futur, en raison de la dégradation de leur hippocampe.
L’effort d’imagination pour se représenter une récompense ultérieure pourrait donc expliquer pourquoi on cède à la tentation, plutôt que de réfléchir sur le long terme.
www.cerveauetpsycho.fr
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posté le 7-novembre-2015
Faites plaisir à votre cerveau, mangez des tomates !
Une équipe de l’INSERM a montré que le vieillissement cérébral serait lié en partie, à une carence en certains caroténoïdes. Et notamment en lycopène et en zéaxanthine, deux antioxydants dont de nombreux fruits et légumes regorgent.
Le stress oxydatif – une réaction chimique à l’origine de la destruction des cellules – est l’une des hypothèses avancées pour expliquer le vieillissement cérébral. Et plusieurs études ont déjà suggéré – ou au contraire contesté – que les antioxydants pouvaient prévenir le déclin des fonctions cognitives. Pour en avoir le coeur net, le Pr Tasnime Akbaraly et l’équipe de INSERM 888 de Montpellier se sont appuyés sur une étude épidémiologique lancée en 1991 auprès de 1 389 personnes de 60 à 70 ans. Toutes ont subi différents examens pour évaluer leurs fonctions intellectuelles et leur profil biologique.
« Nos résultats montrent clairement que des niveaux faibles de lycopène et de zéaxanthine sont associés à de moindres performances cognitives. A terme la détermination des facteurs nutritionnels intervenant dans le vieillissement cérébral permettrait la mise en place d’actions de santé publique visant à modifier les habitudes alimentaires dans la population à risque de démence », souligne l’auteur. Sachez enfin que la zéaxanthine est apportée essentiellement par la consommation de légumes et de fruits verts et le lycopène par le pamplemousse, la pastèque et la tomate.
e-sante.com
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posté le 5-novembre-2015
On reste ZEN en consommant régulièrement des fruits de mer.
Le sélénium qu’ils contiennent aide à lutter contre le stress oxydatif, le responsable de la déprime saisonnière.
On donne notre préférence à la "coquille Saint-Jacques qui est un véritable bouclier contre le stress. Riche en magnésium, minéral qui améliore l'équilibre nerveux, ce fruit de mer subtil diminue l'irritabilité, favorisant ainsi le sommeil. La coquille Saint-Jacques possède également une forte teneur en calcium qui, en plus de renforcer la solidité de nos os, intervient au niveau de la transmission nerveuse et joue un rôle d'anti-stress.
Que de bonnes raisons d'en profiter" sauf si allergies, bien-sûr !
Merci à Miss Sterou sur carevox.fr
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